Debout la République 11ème Circonscription du Pas de Calais - -Hénin Beaumont - Carvin

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Créé le : 27/07/2008 15:06
Modifié : 18/03/2012 16:44

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Le protectionnisme européen au service du développement durable

05/01/2010 15:19

Le protectionnisme européen au service du développement durable


Par Eric Morin, Secrétaire Départemental Adjoint Debout la République 71, Secrétaire Délégué de la 5ème Circonscription DLR 71, Conseiller Municipal

Alors que le Sommet de Copenhague avait suscité un immense espoir pour tous les habitants de notre Planète , le mot qui résonne dans tous les esprits est : “ ECHEC “ .
Face à l ’ enjeu vital du réchauffement climatique , les dirigeants du Monde entier n’ont pas réussi à s’ accorder , ni à se concilier pour faire émerger l ’ idée maitresse qui devait inspirer ce sommet : L’ égalité entre tous pour contribuer à sauver notre planète et léguer une nature saine et viable aux générations futures .
Je ne rechercherai pas de responsabilité sur l’échec de ce sommet , chacun fait déjà tinter sa cloche en fonction de ses intérêts .
Je ne ferai que des constats amers :
• Malgré les efforts de la Déléguation Française , il semble que les dirigeants Européens n’ont pas parlé à l’unisson et que l’ Europe est bien la grande perdante par le peu de poids qu’elle a représenté au cours et dans l’issue de ce sommet de Copenhague . Une fois n’est pas coutume , nous ne pouvons qu’apprécier la volonté et la détermination du Président Sarkozy à faire aboutir favorablement les négociations , même si , au final , l’ échec de ce sommet est bien le signe d ’ un camouflet pour notre Président et que l’on peut faire tous les plus beaux discours devant les Français , il en est tout autrement face à ses Pairs .
• Nous aurons eu la triste et flagrante confirmation des impressions que nous avions eu lors du premier G20 pendant la crise financière . Rappelons nous les grandes déclarations , les grands effets d’ annonce où ce G20 allait refonder “ le capitalisme mondial “ , faire un nouveau “ Bretton Wood “ ….. Rappelez vous , ce n’est pas si loin … Et finalement , ce G20 avait abouti à une renforcement des liens entre les Etats-Unis et la Chine pour sauver leurs économies respectives à grand renforts de Dollars …..
Le sommet de Copenhague nous éclaire enfin : face à un enjeu qui dépasse les intérêts de chaque pays , la puissance économique mondiale et ses richesses se répartissent maintenant entre 2 pays : Les Etats-Unis et la Chine . L’un détient la machine à fabriquer des billets verts , monnaie de référence mondiale et l’autre est devenu la première puissance industrielle mondiale et la première réserve de capitaux ….
Le sommet de Copenhague nous révèle si bien que ces 2 puissances mondiales veulent bien sauver la planète mais à condition que leurs intérêts économiques , attributs de leur puissance , ne soient pas menacés ou remis en cause !
Et le comble , c’ est que ces 2 pays , Chine et Etats-Unis sont les 2 pays les plus pollueurs de la planète !
L’ Europe est bien la grande perdante de ce sommet , reflet de la désunion de ses dirigeants , reléguée au rang peu flatteur d’ un vaste marché , source d’enrichissement de pays peu scrupuleux en matière d’ environnement . Ce sommet nous renvoie notre image : celle de Consommateurs !!!
Debout la République le dit depuis des années , malgré le volontarisme européen et les actes en matière de Développement Durable , l’ Europe ne pourra faire avancer ce sujet au niveau mondial que si elle se donne les moyens d ’ obliger les Etats pollueurs à respecter nos normes environnementales mais aussi sociales , puisque les deux sont liées .
C’est pour cela qu’un Protectionnisme Social et Environnemental européen raisonnable au frontières de l’ Europe est le seul moyen d ’ obliger les Etats Pollueurs à agir non seulement pour leur environnement mais aussi pour leur population ouvrière , exploitée pour l’enrichissement des entreprises délocalisatrices , d’usine ou de marché .
Qui nous permet d’écouter les propos d ’ économistes comme Jacques Sapir , Emmanuel Todd ou Maurice Allais , seul prix Nobel français d’économie , qui nous démontrent que la survie de nos économies industrielles européennes et de nos modèles sociaux européens ne peut passer que par une politique de Protectionnisme Européen Social et Environnemental au frontières de l’ Europe , comme par exemple , une Taxe Carbone Européenne applicable aussi bien en Interne qu’en Externe .
La puissance de la pensée Ultra-libérale , mise en place par des Institutions Européennes non démocratiques comme la Commission Européenne , par des Institutions Mondiales comme l ’ OMC ne pourra que se conforter tant que l’ Ecologie et la Défense de l’ Environnement ne seront pas incluses dans une politique générale visant à reconsidérer l ’ intérêt général au lieu des intérêts financiers de quelques castes bancaires , industrielles ou politiques .
L ’ échec du sommet de Copenhague nous a ouvert les yeux et a eu le mérite de révéler le jeu de chacun . Le prochain sommet sera celui de la volonté des Peuples de ne plus subir la Loi du Capitalisme Financier et de ses ravages sociaux , écologiques et humains .
Il existe d’autres voies , d’ autres pensées , d’autres politiques .
Debout la République en est une : c ’ est celle de croire que peu importe le style et la taille de la maison que l’on veut construire : elle ne sera solide que si ses Fondations sont solides .
On ne construit pas des Chateaux millénaires sur du sable …...





L'euro à l'épreuve de la Grèce par Jacques Marseille

05/01/2010 15:15

L'euro à l'épreuve de la Grèce par Jacques Marseille


L'HISTOIRE ENSEIGNE QU'IL NE PEUT Y AVOIR DE DIVORCE DURABLE ENTRE SOUVERAINETÉ MONÉTAIRE ET SOUVERAINETÉ POLITIQUE.

L'euro a fêté dans la discrétion son 10e anniversaire et rares sont aujourd'hui ceux qui estiment qu'une crise majeure pourrait menacer son existence. Jean-Claude Trichet a assuré que le pays pourrait faire face à sa dette sans quitter la monnaie unique. « Le débat qui est à l'oeuvre actuellement, a renchéri Christine Lagarde, est celui de la nécessité ou pas d'une politique économique encore mieux coordonnée qu'elle ne l'est aujourd'hui. » Précisément. La monnaie est l'une des trois manifestations de la souveraineté d'une nation libre, les deux autres étant l'édification d'un droit national et le maintien de l'indépendance nationale par une défense forte. En refusant la mise en place d'un gouvernement économique de la zone euro, les pays membres ont fait comprendre - sans en prendre toutefois la mesure - que cette monnaie n'avait guère d'avenir, l'histoire monétaire enseignant qu'il ne peut y avoir de divorce durable entre souveraineté monétaire et souveraineté politique. Faut-il rappeler ici que, au moment de la signature du traité de Maastricht ratifiant la création de l'euro, ses partisans prétendaient que l'intégration monétaire devait conduire à une harmonisation des politiques économiques et à des performances économiques de la zone euro meilleures que celles des autres ?
Même s'il faut reconnaître que l'euro a joué le rôle de bouclier depuis le déclenchement de la crise, contribuant à diminuer considérablement les risques de dévaluations intraeuropéennes, force est de constater que les performances et l'harmonisation ne sont pas au rendez-vous. Bien au contraire. L'euro a accentué les divergences entre les pays de la zone. A 3,75 %, depuis la création de l'euro, le taux d'intérêt fixé par la BCE est trop haut pour l'Allemagne, dont la seule issue est alors de favoriser les activités liées au commerce international, les seules à enregistrer des taux de croissance supérieurs à 3,75 %. Depuis dix ans, les coûts unitaires de main-d'oeuvre n'ont augmenté que de 2 %, alors que ceux de la France augmentaient de 17 %. Ainsi, par rapport à l'ensemble de la zone euro, les parts de marché à l'exportation de la France ont fortement baissé depuis dix ans, de près de 5 % , soit l'équivalent d'une perte en 2008 de près de 100 milliards d'euros si nous avions, tout simplement, en termes d'exportations, conservé nos parts de marché.
Un taux de 3,75 %, par contre, a favorisé des pays comme l'Espagne ou l'Irlande, qui ont fondé leur croissance sur une hausse formidable de la consommation et de l'immobilier, appuyée sur un endettement toujours plus grand des particuliers (passé de 70 % à 140 % du revenu disponible espagnol entre 1999 et 2008) et des entreprises, un déficit extérieur gigantesque et un secteur exportateur en régression rapide. Au bout de dix ans de cette politique, l'Espagne se retrouve avec 2 millions de maisons inoccupées dont personne ne sait qui va les acheter, des particuliers surendettés, un taux de chômage de près de 20 % et des recettes budgétaires qui s'écroulent. Tel est le résultat d'un taux d'intérêt moyen qui ne dépend d'aucune souveraineté politique. Comment harmoniser une zone où l'Allemagne enregistre un excédent de sa balance courante égal à 7 % de son PIB alors que l'Espagne accuse un déficit de plus de 10 % ?
Et aujourd'hui, qui peut croire que le gouvernement grec pourra réduire d'ici à 2013 une dette qui atteint 113 % du PIB et un déficit public qui atteindra 12,7 % du PIB en 2009 ? Faudra-t-il que, là comme ailleurs, la Chine, en discussion avec Athènes, vole au secours de la Grèce ? Ne risque-t-on pas de voir l'Italie, l'Espagne, l'Irlande, voire la France, suivre la même voie ? En laissant tous les pays qui refusaient de se réformer emprunter à bon compte (au taux allemand), l'euro a ainsi permis à l'argent de financer la dette publique plus que l'investis­sement dans une zone qui reste le maillon faible de la croissance mondiale. L'Europe est-elle capable, pour y remédier, d'émettre des obligations conjointes garanties par l'ensemble des pays européens ? L'Allemagne s'y refuse et ce n'est pas prévu par les traités.
C'est qu'il faudrait pour ce faire qu'existe en Europe une souveraineté politique et dans chacun des pays concernés une réelle volonté de se serrer la ceinture. Le moins qu'on puisse dire est qu'on en est loin
 





Menaces sur Alcatel : mais que font les autorités françaises et communautaires ?

05/01/2010 15:00

Menaces sur Alcatel : mais que font les autorités françaises et communautaires ?


Durant les « Trente Glorieuses », notamment dans leur phase gaullienne, l’action de l’Etat en matière d’industrie a consciencieusement visé à maintenir, voire développer, les activités stratégiques et innovantes, indispensables à la prospérité et à l’indépendance économique de la Nation. C’est bien entendu de cette patiente résolution que sont issues des réussites françaises ou paneuropéennes sur lesquelles nous vivons toujours à l’heure actuelle : le secteur aéronautique et spatial (Airbus et Ariane, notamment), la technologie électronucléaire, le TGV, les matériaux de pointe (métaux, verres, composites,…), la construction navale et automobile, les télécommunications, etc.
Ce « miracle » français, remarqué parmi les autres « miracles » économiques des pays développés de l’après-guerre, reposait notamment sur un cadre réglementaire et douanier qui permettait à la France, pays de taille critique suffisante, de donner libre cours à son volontarisme d’Etat en vue de maîtriser au mieux son développement, garant de sa place sur la scène internationale.
Hélas, avec l’émergence d’une construction supranationale et ultralibérale d’abord, d’une globalisation financière compressant les coûts ensuite, cette saine logique a peu à peu cédé la place à son exact contraire : la désindustrialisation de plus en plus accélérée de notre pays. Alors que des pans entiers de notre économie ont été brutalement balayés par cette « mondialisation-clochardisation » (comme le textile), des industries stratégiques ont une à une été vendues, avec comme conséquence inéluctable des pertes d’emplois et de savoir-faire irremplaçables : ce fut le cas de Péchiney et d’Arcelor, cédés à des géants mondiaux soucieux de se débarrasser de concurrents tout en accaparant leurs parts de marché et leur recherche et développement. L’une des prochaines entreprises sur la liste semble hélas être Alcatel. Fusionnée il y a quelques années avec l’américain Lucent, Alcatel est prise en tenaille entre la logique de délocalisation vers des pays à moindre coût de main d’œuvre d’une part, et la déferlante annoncée de produits chinois concurrents sur le marché français et européen d’autre part.
Ainsi, le plan social en discussion au sein de l’entreprise depuis quelques mois est-il en train de se focaliser sur l’externalisation du développement des technologies dites « matures » vers une société partenaire, Nash Technology. Or, cette dernière, basée en Allemagne, a sa base-arrière pour la production au Vietnam… La logique paraît d’une redoutable limpidité : transférer en Allemagne la R&D pour ensuite en faire autant avec la fabrication des produits de nouvelle génération en Asie du sud-est. Les conséquences, en France, en matière d’emploi et de recherche seront évidentes.
Mais ce n’est pas tout. A l’occasion de l’entrée de la société Free sur le marché français de la téléphonie mobile, ce qui en fera le quatrième opérateur, les composants de télécommunication du chinois HuaweI vont submerger le marché français, privant Alcatel de son débouché naturel historique, au risque de provoquer un véritable carnage industriel ! Cherchant à casser les prix en matière de mobile, Illiad, la maison-mère de Free, devrait en effet massivement recourir à ces composants au prix moins élevés. Une partie de son capital étant détenue par Huawei, Illiad ne semble d’ailleurs pas avoir tellement le choix… C’est sans doute ce qu’attendaient ses trois concurrents, qui s’étaient jusqu’à présent abstenu de recourir aux composants télécom des pays émergents, pour convertir massivement leurs réseaux à la technologie chinoise. De sources concordantes, des manœuvres-pilotes sont déjà en cours en ce sens, selon un mécanisme absolument ahurissant : la société Huawei remplace gratuitement les équipements existants (principalement de marque Alcatel) par les siens, ce grâce à la générosité de l’Etat chinois qui, dans le cadre du plan de relance anticrise, l’a dotée d’un « prêt » de 30 milliards de dollars !
Ainsi, l’Etat chinois finance massivement des industries privées pour leur permettre de coloniser techniquement et économiquement un pays comme la France et mettre à mort les industries françaises concurrentes !
Qu’y trouve à redire la Commission de Bruxelles, censément très à cheval sur le respect d’une concurrence libre et non-faussée ? Rien, silence radio… Que fait le gouvernement français face à l’agressivité de la Chine ? Rien non plus, estimant sans doute que tout patriotisme économique, ne serait-ce que pour contrer celui de la Chine, parfaitement offensif celui-là, serait une atteinte à la bienséance libérale. Au plus, le ministère de l’Industrie tente-t-il de ramasser les pots cassés, accompagnant le fameux plan « social » voulu par la direction d’Alcatel.
Combien d’entreprises françaises et européennes immolées sur l’autel d’une mondialisation suicidaire faudra-t-il donc à nos dirigeants pour qu’ils corrigent, enfin, le tir ? Ne risque-t-il pas alors d’être trop tard ? C’est notamment pour provoquer la prise de conscience des Français sur les menaces très réelles de désindustrialisation que je continuerai à promouvoir la vision et les mesures qu’avancent les gaullistes et républicains de Debout la République.
NDA





NDA sur Radio Classique

05/01/2010 14:56

NDA sur Radio Classique


Nicolas Dupont - Aignan sera l'invité de Guillaume Durand ce mercredi 6 janvier à 8H30 dans la matinale sur Radio Classique.




NDA sur France Culture

05/01/2010 14:53

NDA sur France Culture


Nicolas Dupont - Aignan sera l'invité d' Hubert Huertas ce mercredi 6 novembre à 7H12 dans l'emission "En toute franchise" sur France Culture.




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